Productions chorégraphiques

PRESSE

Dossier de presse

« En dehors du Focus grec, l’on retient en particulier (...) Madame de Betty Tchomanga, éloge de la féminité et de la théâtralité à travers le portrait en éclats de trois femmes sous influence. »
Art Press

« Une forme de théâtralité (très) décalée :Madame de Betty Tchomanga,  met en scène avec une légèreté joliment flottante les divagations de trois femmes sous influence (qui n’en sont peut-être qu’une ?) »
Les Inroks

"Une performance servie par de talentueuses interprètes, qui poussent l’engagement de soi sans se laisser déborder par les personnages qu’elles incarnent, et mettent en exergue la parole et le geste ressassés jusqu’à la folie : une curieuse vision du féminin, heureusement servie avec fougue et humour."
Maculture.fr

« Il y a du cabaret, du cinéma chez cette Madame, de l’excès et de l’outrance, comme de la suspension et du pitoyable. Sexy au sol à n’en pas pouvoir se lever, elle est aussi déplorable en chanteuse déchue, bouleversante en folle qui s’ignore et qui livre des moments de sa vie quotidienne et familiale, énigmatique en pantin fantomatique… »
La Terrasse

« Car Madame est, oui, la création la plus excitante de ce 5e DañsFabrik. « Secoués par des émotions contradictoires, on est dedans, et il s'y passe véritablement quelque chose ! » résumait, parfait, ce spectateur « emballé » à la sortie. »
Ouest France

« L’ensemble du spectacle tend donc à produire un effet de distanciation susceptible de favoriser une réception critique. Du reste, à l’hétérogénéité des figures et des corporéités fictionnelles données à voir, à la coexistence du comique et du tragique, s’ajoute l’hybridité du spectacle tout entier dans lequel la contradiction entre les éléments n’est pas étouffée. Résolument hybride, Madame exhibe ses coutures et sa difformité formelle ».
Anne Pelus
Laboratoire LLA CREATIS

Betty Tchomanga explicite et commente sa démarche, juste au lendemain des soirées de première de sa pièce Madame.
Entretien réalisé à Brest, Festival DañsFabrik, le 4 mars 2016.
Propos recueillis par Gérard Mayen

© Grégoire Perrier

BANDES ANNONCES (© Betty Tchomanga)

Madame

« Il ne faut regarder ni les choses ni les personnes. Il ne faut regarder que dans les miroirs. Car les miroirs ne nous montrent que des masques… » Salomé, Oscar Wilde.
Madame parle d’une femme, d’une « folle ». C'est une « folle de la famille », une « folle du quartier ». Madame explore une « folie » située à la marge de la « normalité », sur son point de bascule, juste de part et d’autre de ses abords.
Madame est une figure morcelée, une image kaléidoscopique, un personnage qui se démultiplie, se transforme, se travestit, s’expose et se surexpose.
Dans cette pièce, les trois performeuses se jouent de cette figure allégorique qui ne représente jamais celle que l’on croit. Elles incarnent des images-fictions tour à tour drolatiques ou inquiétantes, distantes ou familières, suscitant l’effroi ou la fascination.
Ces trois reflets de Madame apparaissent et disparaissent dans un espace scénique où les dimensions fictionnelles et symboliques sont sans cesse perturbées, cassées par le retour du « réel », l’adresse au public, la mise en jeu volontaire de postures quotidiennes. Il n’y a pas de lecture linéaire possible : à l’instar des représentations éclatées du personnage mis en jeu, la construction de la pièce propose une fiction en morceaux.
Surgissent alors les multiples facettes de son « éclat » ; projections des images qu’elle s’invente et qui la traversent : sirène déchue, star sur le déclin, jeune femme d’aujourd’hui qui prend la voix d’une punk des années 80, « folle de la famille » qui prend la parole, animal sauvage dont le regard révèle la mélancolie, une Salomé sans âge…
On ne sait pas toujours bien ce qu’elle se raconte, Madame, ni ce qu’elle nous raconte. Mais, après tout, n’est-ce pas le rôle qui lui échoit ? De nous amener là où nos représentations se troublent, là où le sens échappe. Il ne tient qu’à nous, après tout, d’accepter de la suivre pour un temps, où qu’elle nous conduise…


DISTRIBUTION

Conception : Betty Tchomanga
Interprétation : Aina Alegre, Chiara Gallerani et Lise Vermot
Collaboration artistique : Mariette Niquet-Rioux
Musique : Gloria Jacobsen
Lumière : Yannick Fouassier
Espace : Mariette Niquet-Rioux, Yannick Fouassier
Costumes : Mariette Niquet-Rioux
Durée : 1h


DIFFUSIONS

2016
2 et 3 mars 2016 - Le Mac Orlan, Brest - Festival Dañsfabrik
15 mars 2016 - L’Avant-scène de Cognac - Festival Planète mars
18 mars 2016 - CDC de Toulouse - Festival international CDC 2016
6 avril 2016 - Théâtre de Vanves - Festival Artdanthé
14 et 15 avril 2016 - CDC Atelier de Paris - Carolyn Carlson


MENTIONS

Production LOLA GATT
Coproductions / résidences : Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse/Midi-Pyrénées. Le Quartz, scène nationale de Brest en partenariat avec Le Mac Orlan, Ville de Brest. L’Avant-scène, Cognac. CDC Atelier de Paris – Carolyn Carlson. L’Hermine – Espace Culturel de Sarzeau, Presqu’île de Rhuys. LE CND, un centre d’art pour la danse, Pantin. Accueils studio : O espaço do tempo, Montemor-O Novo (Portugal). La Briqueterie, Centre de Développement Chorégraphique du Val-de-Marne.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Bretagne, du Conseil régional de Bretagne, du Conseil départemental du Finistère et de la ville de Brest.
Ce projet bénéficie du soutien de l'ADAMI et de la SPEDIDAM. L'ADAMI, société des artistes interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. Elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques. La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.

Betty Tchomanga